Le tabac, adversaire des sportifs !
Fumer perturbe l'apport en oxygène aux muscles, aux coeurs et aux poumons.
Au quotidien, lorsque nous inspirons, le dioxygène que l'on inhale vient se fixer sur les globules rouges du sang et va être transporté vers les muscles et les organes pour que le corps fonctionne parfaitement.
Chez les fumeurs, le monoxyde de carbone inhalé par la fumée de cigarette va venir se fixer à la place du dioxygène sur les globules rouges. Ce qui va créer un manque en dioxygène pour les muscles qui ne vont pas être alimentés.
Sport et tabagisme, un combo contre performant pour les sportifs
Les muscles vont puiser dans leurs ressources en dioxygène plus rapidement créant une fatigue plus rapide des muscles et donc une diminution des performances sportives.
De plus, la fixation de la nicotine sur ses récepteurs va créer une accélération de la fréquence cardiaque et une élévation de la pression artérielle.
Ce qui va créer lors d'un effort physique, un essoufflement plus précoce, et un risque de complication lié au déséquilibre entre le besoin en oxygène et les apports qui vont être réduits par le tabac.
Sport et tabagisme, un combo qui tue.
Le tabac chez les sportifs est un accélérateur d'infarctus et de mort subite.
Lors de l'effort physique, la respiration s'accélère, le coeur bat plus vite, les muscles consomment davantage de dioxygène.
Pour apporter aux muscles le dioxygène et le sucre nécessaire à l'effort, les vaisseaux sanguins vont donc se dilater, on va parler de vasodilatation. La pression dans les artères augmente. La douche après l'effort qui est bien souvent chaude, entretient cette vasodilatation.
Le fait de fumer juste après le sport, va faire un effet inverse en créant une vasoconstriction c'est-à-dire une diminution du diamètre des artères. Avec la pratique sportive, il y a une forte pression artérielle dans les vaisseaux qui peut conduire à un infarctus.
L'activité sportive peut s'avérer bénéfique dans le cadre de l'arrêt du tabac, si cette pratique est encadrée.
Plus d'informations sur le site de la Fédération Française de Cardiologie